Le lundi 16 juin à 19h la revue d’ici là est invitée par la BPI au Centre Pompidou

Poésies en stéréo (dans le cadre de la Périphérie XVI du Marché de la poésie)

samedi 7 juin 2014, par Liminaire


Dans le cadre de la Périphérie XVI du Marché de la poésie

Lundi 16 juin 2014, 19h

BPI – Centre Pompidou, Petite Salle (niveau -1)

Trois revues invitées : d’ici là, Parislike, Gruppen

Un événement multiforme : lectures, performances, musique, projection

De l’écrit à l’écran, du papier à la scène, les revues actuelles aiment à multiplier les formes et les genres, tandis que la poésie contemporaine se mêle d’images comme de musique.

Quand l’une rencontre les autres, c’est la promesse d’un métissage fécond. Trois revues Gruppen, d’ici là et Parislike conjuguent leurs différences pour faire entendre la poésie telle qu’elles la voient dans une soirée multiforme.

Cette séance sera retransmise en direct sur le site de la BPI.



Programme :

d’ici là :

Présentation visuelle et musicale par Pierre Ménard, fondateur de la revue sur Publie.net

ParisLike :

Performance de Cécile Mainardi, poète

suivie d’une présentation par Alessandro Mercuri, co-fondateur de la revue

Gruppen :

Performances, film, lectures et musique par Laurent Jarfer, poète, Ilan Kaddouch, compositeur de musique contemporaine, Yann Beauvais, cinéaste, Laurence Gatti, graphiste

Pièce musicale par Niwel Tsumbu, musicien irlandais.

Je présenterai la revue d’ici là et ses dix premiers numéros en lisant un extrait d’un texte sur le thème de la revue, en réalisant en direct un montage d’images et de sons provenant de la revue d’ici là et de sa bande son, mixé en direct avec un logiciel de Vjing sur iPad.



Une revue, c’est regard, voix et gestes en mouvements, c’est comme battre le bitume, faire les cent pas, chercher son rythme, frapper au sol, quelque chose à réveiller sur l’uniformément lisse. Une revue, c’est un signe, une griffure, le moindre dessin où s’introduire. C’est l’envers qui se prononce, drôle de mix, ça macère, et détails, et légendes qui se fabriquent, et zoom ça tourne tourne
des métiers perdus, des cous coupés. Chacune des petites variations de pensées troublantes où se joue le monologue du joueur effaré et seul, un chat sauvage dispersé dans la langue, de l’écart garde trace mais ne peut en dresser carte, directs sons bougent le sens dur rapiécé jusqu’à ce que nos peaux commencent à perdre pieds, des accents nobles des rythmes lucides & indéniables - lorsque le mot a volé hors de vue il n’y a plus de bord.

Une revue, c’est une nouvelle connaissance de la réalité - pas d’idée au sujet de la chose mais la chose elle-même - une absence, une lacune d’existence, un jeu dangereux que d’être en vie et d’être en écriture jusqu’à l’effacement des contours et des gestes, jusqu’à la disparition des traits du visage, cette musique incessante au rythme de la marche. Changement brusque qui se retourne contre lui-même. C’est comme un chrysalide qui échoue, la forme est là, mais c’est un masque vide. Une revue, c’est ignorer ce que nous dissimulons d’elle sous nos histoires, nos romans cousus de fil blanc. Une entrée en matière qui peut sembler abrupte. Un système en attente d’être surpris, dérangé.


Voir en ligne : Séance retransmise le 16 juin en direct à 19h sur le site de la BPI

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